Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
C’est le 24 1 1129 que l’évêque d’Elne « donne à N.S. J-C et à son Saint Sépulcre, à la congrégation des chanoines et à leurs successeurs, et remet, entre les mains du Prieur Jean, l’église Sainte Marie de Marcevol libre et franche avec tous ses droits présents et à venir ». Ainsi s’ouvre une période de trois siècles et demi pendant laquelle les chanoines du Saint-Sépulcre occuperont à Marcevol un prieuré.
La création de l’ordre du Saint-Sépulcre est liée à la conquête des lieux saints lors de la première croisade (1096-1099) qui verra également naître l’ordre des Templiers et celui des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Ces trois ordres auront un succès tel que des succursales s’ouvriront dans toute l’Europe notamment en France. Marcevol fut le seul prieuré de l’ordre en Roussillon et en Conflent.
Les chanoines et le prieur étaient soumis à la règle de vie de Saint Augustin : ils adoptaient les valeurs monastiques de la vie communautaire en les mêlant à l’action pastorale séculière.
Les XIème et XIIème siècles voient donc se multiplier les prieurés augustins (Serrabone, Espira de Conflent, Corneilla de Conflent, Monastir del Camp).Le phénomène monastique prend une importance considérable rencontrant un indéniable succès auprès des populations.
En effet pour le salut de leur âme, pour le rachat de leur faute, les pécheurs, soit abandonnaient les biens terrestres en décidant de finir leur jour dans un monastère (ce que fit Bernat de Arbussols en entrant au Monestir de Marcevol), soit gagnaient des indulgences en donnant aux moines toutes leurs richesses...............
Le départ de la randonnée se situe à côté du cimetière à l'entrée d'Escaro. Le sentier monte sur la face nord du pic de Tres Estelles et passe par la maison forestière de Fontguéra. Le sommet atteint, nous jouirons, si le temps le permet, d'une superbe vue sur le Canigou et la chaîne avec ses plats d'altitude.
La descente pourra s'effectuer par la crête ouest vers le col de la Llosa en amont d'Escaro où le GR de pays nous ramènera au point de départ.
C’est dans le dernier quart du Xe siècle que le nom d’Espirà apparaît dans les textes. Ainsi, en 981, un précepte du roi Lothaire en faveur de Sant Genis des Fontanes mentionne, parmi les possessions de cette abbaye nouvellement reconstruite des biens « in villa Asperi ».
De son côté, Pierre Ponsich signale plusieurs actes des archives de l’église d’Urgell datés des années 979, 982, 984 et 1003. Selon lui, ces documents indiquent que les vicomtes du Conflent ont acquis peu à peu divers alleux qui leur donnent dès l’an mil la seigneurie de la plupart des terres d’Espirà.
Ces textes laissent également supposer qu’Espirà et Estoher ne formaient qu’un seul et même domaine, Espirà n’étant qu’une partie de la « villa Astover » : l’acte de 984 parle d’une possession « in apendicio de Astovero in loco ubi dicitur Aspirano » ; autrement dit dans les limites d’Estoher, au lieu-dit Espirà.
Le nom d’Espirà fait référence à un domaine dont le possesseur initial aurait été un nommé Aspirius, prénom encore mentionné dans des chartes au IXe siècle.
La dénomination officielle d’Espirà de Conflent ne date que de 1932. Il s’agissait de différencier le village de celui d’Espirà de l’Agly.
A partir du XIesiècle, le nom d’Espirà revient fréquemment dans les chartes.
Beaucoup d’abbayes et de prieurés y possèdent quelques terres. C’est le cas de St Miquel de Cuixà (1011), puis plus tard Serrabona, Cornella de Conflent, ou encore Le Puy en Auvergne.
Selon Pierre Ponsich, la seigneurie laïque se trouve au début du XIIe siècle entre les mains de la famille d’Urg (branche de Nahujà) puis passe dans le domaine royal. En 1165, le roi d’Aragon.....
Site naturel classé, dont la renommée n’est plus à faire, les Gorges de la Carançà attirent un tel nombre de visiteurs durant la période estivale, que le plaisir de les parcourir en est altéré. Puisqu’il ne s’agit donc pas de rechercher un bain de foule ni la fraicheur du cours d’eau en ce mois d’octobre, nous y prendrons un bain bien plus délicat, celui des couleurs de l’automne.
L’itinéraire en circuit proposé débute par le fameux passage de la corniche taillée en 1943 à une centaine de mètres en aplomb du torrent afin de desservir le chantier de percement du tunnel captant les eaux de la Carança et alimenter ainsi l'usine hydroélectrique de Thuès. La largeur relative de la plateforme, l’existence d’une main courante tout du long et la présence réconfortante du groupe, rassureront les plus hésitants. Viendra ensuite la série des passerelles, parcours tout aussi impressionnant mais bien plus ludique. Nous quitterons enfin les airs et prendrons pied sur la rive gauche du cours d’eau que nous remonterons jusqu’à la Peira Dreta défendue par une petite grimpette d’une dizaine de minutes. Nous y abandonnerons le chemin menant au Ras de Carançà pour nous hisser sans effort sur les hauts de la Forêt de Campilles par le Camí Ramader.
Après avoir dépassé le Gendarme nous entrerons dans la zone de pâture de Campilles où de nombreux et beaux vestiges témoignent d’une occupation séculaire. Il sera temps de "passer à table" et l’accueillante terrasse ensoleillée du Roc de Calma Dolç nous en offrira l’idéale occasion.
La descente par le Refuge de Dona Pa, auquel nous rendrons visite en passant, s’achèvera par les multiples lacets d’un magnifique chemin bâti pour traverser les siècles… et la forêt.
Revenus au niveau de la première demi-heure de montée du matin, nous prendrons sans hésiter le "bonus", c'est à dire la variante par la corniche haute menant à la conduite forcée et directement à la caisse automatique…
Le départ se fera de Ria. Nous cheminerons en sous bois sur un agréable sentier jusqu’à Conat. Nous prendrons un chemin de crête pour basculer de l’autre côté de celle-ci avec une vue magnifique sur la vallée de la Têt, en cours de progression nous pourrons admirer des gravures sur des pierres dont un cadran solaire. Puis nous redescendrons à travers la Lande pour rejoindre la capella Santa Margarita et profiter d'un magnifique point de vue sur le Village de Conat, avant de redescendre à Ria par le joli hameau de Llugols.