Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Fenouillet est un tout petit village composé de sept hameaux, dont le principal, « la Vilasse », est encadré par les ruines de deux fortifications : le château de Saint-Pierre au nord et le Castel Sabarda au sud. Au Moyen Age, alors que cette seigneurie était la capitale du Fenouillèdes, un troisième château : le Castel-Fizel lui était rattaché. Il ne reste malheureusement plus grand-chose de sa puissance passée, mais le cadre naturel, et notamment les gorges de Saint-Jaume sont superbes.
La seigneurie de Fenouillet apparaît aux alentours de l’an mille, c’était alors le siège d’une vicomté détenue par les comtes de Besalù. Elle fut officiellement citée pour la première fois en 1070, lorsqu’elle passait sous l’autorité des comtes de Barcelone, avant de rejoindre la Maison d’Aragon qui la conserva jusqu’à la Croisade contre les Albigeois.
Durant ces terribles évènements, nous savons, que le dernier vicomte des lieux, Pierre IV de Fenouillet, prit une part active dans la lutte contre les Croisés et que ses châteaux servirent de refuges à de nombreux chevaliers faidits (dépossédés de leurs biens)................
Ici, sur un lieu chargé d’histoire, se conjuguent parfaitement l’art sculptural de Maillol, la biologie marine du Laboratoire d’Arago et l’un des meilleurs vins de France.
A Banyuls où la vigne est reine, ce qui frappe le visiteur ce sont les coteaux pentus et morcelés par des terrasses étroites où toute mécanisation est impossible. Et aussi les murettes en schiste, il y en aurait 6000 km sur le territoire, entrecoupées par les canaux d’évacuation d’eaux pluviales selon un schéma dit « peus de gall » (pattes de coq). Ce qui confère au viticulteur sculpteur un statut spécial dans la corporation. Chaque jour le vigneron a appris à domestiquer davantage cette liane vivace qu’est la vigne afin d’enrichir nos verres de tous les arômes. Leurs vignes, depuis toujours, sont l’objet de soins particuliers, constants et si leur vin est l’un des meilleurs du Roussillon, c’est un juste retour des choses...
Les Albères, étirent depuis la mer une longue crête dentelée sur la frontière franco-espagnole. C’est en Vallespir, où les pointes sont les plus hautes, que le roc de Frausa, souvent appelé à tort roc de France, se situe, à plus de 1400m, sur un territoire sauvage recouvert d’une épaisse forêt.
Si le temps ,le permet nous pourrons,enfin profiter du soleil radieux , et bronzer en toute tranquillité.
Le village parait bien triste quand on le traverse : façade abîmée, maisons abandonnées, on se demande même pourquoi Serdinya vit encore. Et puis il suffit de garer son véhicule sur les quelques petits parkings au début et à la fin du village pour mieux le comprendre.
En fait, en le traversant, on ne voit qu'une partie peu fréquenté par les habitants, qui vivent face au Soleil, côté Sud. Quelques petites rues très escarpées descendent vers le coeur du village et rencontrent une rue transversale qui longe la Nationale mais en contrebas. Totalement invisible du haut, elle est plutôt agréable et curieusement on n'entend pas trop la route.
Tout en bas il y a une place centrale en forme de cercle. Elle est arborée et dispose d'une fontaine, d'une aire de grillade, et même d'un parking souterrain. C'est surprenant, on ne s'y attend pas, et pourtant, c'est bien la preuve d’un village dynamique, qui organise des festivités et possède des associations.
De l'autre côté de la Têt, se trouve le village primitif et l'église paroissiale.
Il y avait à Serdinya une église paroissiale dont le village était sur la rive droite et un hameau tout proche, sur la rive gauche. Ce hameau était considéré comme un second village (Secundinianum), qui a donné au XIe siècle Segondaniano, puis Sechdeniano au XIVe et enfin Seddiniano au XVIe, puis Serdinya de nos jours.........
Après la pluie le beau temps, pour ce WK la météo est pas terrible, on annonce de la pluie, de la neige et des températures hivernales.
Mais oui , il y a toujours un mais, la météo n’est pas une science exacte, c’est dans ce sens que je vous propose cette randonnée à partir du village de Planès au charme inaltérable.
Mais en fonction de la réalité du temps de ce dimanche 03 avril 2022, je vous proposerai une randonnée adaptée à la météo ce matin là.
Le monastère du Canigou, construit sur le versant du mont Canigou, est perché à 1055 m d’altitude, sur un petit plateau rocheux dominant un précipice. C’est l’une des premières manifestations de l’art roman dans le Midi.
Plusieurs textes, datés entre 997 et l’an mille, font mention d’un premier lieu de culte déjà dédié à saint Martin de Tours. Il fut créé par le comte de Cerdagne, Guifred II, et son épouse Guisla dans le but d’y loger une communauté bénédictine.
Une charte du 14 juillet 1007 évoque pour la première fois la fondation de l’abbaye et les importantes donations qu’elle reçut. Contrairement à ses soeurs (Saint-André d’Eixalada, Saint-Génis des Fontaines ou Sainte-Marie d’Arles-sur-Tech…) elle n’est pas l’oeuvre d’un religieux, mais d’un laïc. Son cas est unique dans la région.
Le 10 novembre 1009, l’église, placée sous la protection de Martin, Marie et Michel, était consacrée par l’évêque d’Elne Oliba en présence du comte de Cerdagne et de son frère, l’abbé de Saint-Michel de Cuxa. L’acte de consécration précise que l’architecte est un nommé Sclua, venu de Cuxa, qui en deviendra le premier abbé.
La dédicace à Saint Martin, à la Vierge Marie et à Saint Michel s’exprime dans la structure de l’église à étage et à tour-clocher : l’église basse est vouée à Marie. L’église haute à saint Martin ; et une chapelle dédiée à saint Michel est logée dans la tour.
L’abbatiale fut agrandie et connut une seconde consécration en 1014 ou en 1026 selon les sources....
REPORTEE
Cette ascension courte mais partiellement exposée, est conditionnée à une neige stabilisée. Elle nécessite également d’être munis de crampons et d’un piolet.
Dénivelé+: 700m
Durée totale: 5h30
Niveau: randonneur expérimenté
Équipement: vêtements et matériel d’hiver – chaussures montantes/raquettes-crampons-piolet
Assurance / participation pour les non licenciés : 3€
Départ: 7h00 de Perpignan-piscine du Moulin à Vent, 7h30 de Marquixanes, 9h15 Coll Pimorent
C’est par le versant sud de la chaine délimitant le département des Pyrénées-Orientales que nous progresserons vers ce belvédère dominant la Haute Vallée de l’Ariège. Le parcours proposé démarre du col de Puymorens depuis lequel nous nous engagerons dans la Coma d’en Garcia jusqu’au terminus de l’ancienne piste au-delà de laquelle le sentier d’été se poursuit en direction du pic de la Coma d’Or. C’est à ce niveau que nous quitterons le balisage et viserons le déversoir de la Bassa de Mercader, petit étang caché une cinquantaine de mètres plus haut. C’est par le petit vallon suspendu s’ouvrant vers l’ouest en amont du laquet que nous continuerons notre progression. Après une courte traversée dont l’inclinaison nécessitera toute notre attention, nous prendrons pied sur un épaulement nous permettant d’accéder plus aisément au sommet.
Pour le retour, nous emprunterons la crête, face au soleil, en direction du Tossal Mercader d’où nous plongerons vers nos voitures par le Rec de l’Eixerca.
Renseignements: Daniel 06 67 39 17 10
Cette agréable ville est assise sur le versant de la montagne du Bularic. La douceur de son climat, sa position géographique, ses cerises mais aussi son histoire font de cette ville une attachante cité aux facettes multiples où se marient de façon heureuse les traditions populaires et l’art moderne.
La ville de Céret est nationalement connue pour ses cerises. Chaque année les premiers fruits récoltés de la saison sont destinés au chef de l’Etat.
Le nom de Ceret apparaît dans la documentation en 814 sous la forme primitive de « vicus Sirisidum » ainsi que l’église Saint Pierre. Cette précocité, le terme de vicus (village) et la mention de l’église déjà existante, font penser à un petit centre rural d’origine antique, bien installé dans la partie la plus fertile et la mieux exposée de la vallée du Tech. La forme sirisidum procède du latin ceresetum (cerasus= cerisier) et suggère une plantation de cerisiers ce qui correspondrait à la tradition arboricole du lieu...
Nous voici de retour à Valcebollere, charmant village au sud de la Cerdagne française, préservé de l’urbanisation intensive. Le site est un de ces lieux propice à la randonnée raquettes qui fait le charme de nos montagnes catalanes. Nous monterons jusqu’à la jasse del Pau, puis le ravin du rec de la vila nous conduira jusqu’à la crête frontière et le pla de Castelló.
Bien évidemment, la randonnée sera modulée en fonction de la météo.
Les premières mentions connues du lieu de Baixas remontent en l’an 843 sous la forme de Baxianum ou encore Baxianos, dans un jugement et une déclaration de témoins lors d’un « plaid » (assemblée des grands Comtes et Evêques à l’époque franque) tenu à Saint-Estève del Monestir. Il s’agit d’une simple mention puisque Baixas est cité parmi les limites de la Villa de Baho. Le terme de villa inclut tout le territoire d’une villa. Cependant, le lieu est habité dès la préhistoire car il a été retrouvé en 1976, au lieu-dit « Amaga la dona », une sépulture datant d’environ 18 siècles avant notre ère. L'aven de la Cova de l'Amaga la Dona, situé au nord-ouest de la commune, révèle en effet des vestiges de l'Âge du cuivre, incluant notamment les restes de nombreux ossements humains ainsi que des silex, des parures diverses et des fragments de vases campaniformes.
Au IXe siècle, le lieu de Baixas appartient aux vicomtes de Narbonne mais ceux-ci, en 925, cèdent le territoire au chapitre d’Elne qui en conservera la seigneurie jusqu’à la Révolution.......