Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Dénivelé : 800 m cumulés. - Durée : 7 h. - Niveau : randonneur en forme. - Équipement : bonnes chaussures, vêtements chauds, raquettes ( ?).
Conditions : licence annuelle 31 ? . . . ou assurance/participation journalière 3 ?.
Repas : repas tiré du sac. - Départ : 7 h, endroit habituel.
Au bout de la piste de la ?Devesa del Sicart?, la forêt nous attend. La montée dans ?Les Tarteretes? est alors soutenue et la recherche du passage un peu laborieuse. Il faut se frayer un passage dans la végétation, contourner les éboulis. Ce n?est que du plaisir. La forêt franchie, l?espace dégagé n?en atténuera pas moins la montée. Elle ne cessera qu?après avoir laissé la ?Jaça de Mollet?, longé le ?pic Mollet?, foulé ?La Senadora?, et lorsque nous atteindrons un large plateau marqué d?une cabane en ruine sur le ?Pla dels Triadors?. En retrait, à gauche, Le ?Serrat dels Llops?. Plus loin, des sommets couverts de leur blanc manteau, comme un appel sauvage à les gravir. Ils attendront leur tour. De la ruine, nous plongerons dans la forêt, rejoindrons le ?Rieral dels Estanyets?. Quelques éboulis sur son parcours, qu?il nous faudra éviter. Au bout, nichée en contrebas sur un replat, la ?Cabana de Mata Negra?. Faisant écho à l?appel sauvage des blancs sommets, le paysage y est d?une beauté sauvage et bucolique. Irrésistible appel à s?arrêter, à partager le repas, cène mémorable (dixit Daniel). Comblés et repus, nous repartirons d?un pas léger. Une piste portera nos pas. Séparée par un large ravin, de l?autre côte, la piste de ?Sant Marti d?Envalls?. Une Jaça, une maison forestière, marqueront une bifurcation, qui nous mènera vers la piste de la ?Devesa del Sicart?.
Bonjour ? tous et tous mes v?ux pour celle nouvelle ann?e, en nous souhaitant de belles randonn?es, qu'elles soient culturelles, gastronomiques ou sportives, selon les go?ts et les envies de chacun.
Le 6 f?vrier 2006, il vous sera propos? une randonn?e raquettes en Cerdagne, ? Valcebollere. Si vous ?tes int?ress?s, il pourrait ?tre possible de dormir ? la Carline ? Caldegas la nuit du 5 f?vrier.
Le g?te est confortable, ? proximit?, en gestion libre et d'un tarif de 18,33 ?. La capacit? est de 12 places.
Si cela vous dit, merci de me confirmer avant le 18 janvier. Les pr?cisions sur la randonn?e suivront dans les prochains jours.
A tr?s bient?t, Amiti?s,
Guillaume.
Durée : 5 h 30 - Dénivelé : 300 m - Difficulté : facile à moyen
Conditions : licence annuelle 31 euros ou assurance journalière 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande?.
Départ : 8 H 45 à la gare routière de Perpignan avenue du Gal Leclerc
Un peu d?histoire?
Le nom découlerait de l?ancien occitan qui désignait une taxe dont devaient s?acquitter ceux qui souhaitaient pêcher sur les terres du seigneur. Le village se trouve au bord d?un étang. Il est cité sous l?appellation Palma dans un document de 814.
Il existe une autre thèse qui fait dériver le toponyme du latin palma (= branches, jeunes bois).
Durant la préhistoire et durant l?Antiquité, le cordon littoral sableux qui cerne l?étang de La Palme n?était pas encore formé. Le site de l?actuel village se trouvait donc en bordure de mer.
Dès 805, Charlemagne fit don du site de l?actuel village à la prestigieuse abbaye bénédictine de Lagrasse. A la même époque le lieu dit Saint Pancrace devint le fief de la maison seigneuriale de Narbonne.
Des textes datant de 814 attestent de l?existence d?un lieu de culte « palma cella » dédié à Saint Jean l?Evangéliste. Au XIème siècle un château appartenant à la puissance ecclésiastique fut construit près de l?église Saint Jean. Il aurait abrité un prieuré bénédictin dépendant de l?abbaye de Lagrasse.
Le village s?est constitué au XIIème siècle autour de ce lieu de prière. La petite chapelle s?avéra trop petite pour dispenser le besoin de spiritualité locale. C?est ainsi que l?église actuelle fut appelée à remplacer le vieil édifice. Sa consécration intervint en 1147.
En 1206 le vicomte de Narbonne aurait donné en fief le site de Saint Pancrace à un certain Amiel d?Auriac. Ce dernier était apparenté à puissante famille seigneuriale de Termes. Il reste encore en ce lieu une chapelle du Xème siècle.
L?actuel territoire de la commune était partagé entre deux seigneurs l?abbé de Lagrasse et Amiel d?Auriac.
La croisade des Albigeois (1209-1213et 1226-1229) épargne La Palme. La protection de l?archevêque s?avéra déterminante. Le village devint le siège d?un archiprêtré en 1254 qu?il perdra le siècle suivant au profit de Roquefort les Corbières (1318).
En 1258 le traité de Corbeil fixa la nouvelle frontière entre les royaumes de France et d?Aragon. Mais cet accord ne fit pas pour autant progresser la sécurité. Des deux côtés de la frontière de nombreuses agglomérations se fortifièrent. La Palme améliora les siennes.
Le XVème siècle qui fut marqué par de graves problèmes de succession, s?achève avec le mariage de Ferdinand et d?Isabelle unique héritière du trône de Castille. Ce couple que l?histoire baptisera les rois catholiques jeta les bases de la future grande Espagne.
En 1503, les Espagnols du duc d?Albe pénètrent en Languedoc, s?emparent de Leucate et de La Palme. La paix revient avec le traité de Blois (1505).Puis, en 1536, la guerre reprit entre Charles Quint et François 1er .Les troupes espagnoles furent arrêtées à Fitou où la paix fut signée.
Entre 1562 et 1598, les guerres de religion opposaient le gouverneur du Languedoc -Henri de Montmorency- à François de Joyeuse qui était l?archevêque de Narbonne. Les Espagnols profitèrent de la situation pour, à nouveau attaquer la région.
Enfin en 1635, Louis XIII déclare la guerre à l?Espagne. Les Ibériques repoussent les Français et prirent Fitou, Treilles, Roquefort, Leucate et ? La Palme (1637). Mais le grand Condé eut le dernier mot. Une paix durable fut enfin conclue avec le traité des Pyrénées (1659).
Le Roussillon devint définitivement français et la frontière repoussée à son emplacement actuel.
La Révolution (1789) fut peu ressentie dans ces contrées trop éloignées de la capitale. Pourtant elle entraîna la fin de la co-seigneurie. L?abbaye de Lagrasse fut transformée en hôpital militaire et le dernier seigneur des Auriac fut un certain Joseph d?Homs.
Les remparts
Comme plusieurs agglomérations médiévales La Palme ne s?est pas constituée autour d?un château féodal mais autour d?une église.
Lorsqu?il s?agissait d?un château féodal, les habitants venaient se réfugier dans l?enceinte généralement fortifiée de l?édifice.
Lorsqu?il s?agissait d?une église, le clocher le plus souvent crénelé, servait d?ultime repli devant le danger.
Mais ces refuges-en particulier les églises- s?avérèrent rapidement insuffisants et peu propices pour résister à un siège prolongé. Il fallut avoir recours à des enceintes fortifiées, avec des murs épais couronnés de courtines et avec un minimum de portes ouvrant à l?extérieur.
Ces remparts permettaient de mieux se défendre et de mieux résister à un siège. De plus ils étaient de nature à décourager l?assaillant.
En général la meilleure protection consistait à construire sur un promontoire. Mais à La Palme le site avait été mal choisi.
Une 1ère enceinte, de dimension réduite, fut érigée au XIIIème siècle autour de l?église Saint Jean ; cette dernière étant accolée à la partie du rempart située côté Nord. Il subsiste encore quelques vestiges de cette construction.
L?enceinte fut agrandie ensuite en tenant compte de l?essor démographique du village. Aujourd?hui les murs d?enceinte sont incorporés dans les habitations et de ce fait peu visibles.
Par contre il subsiste deux portes : une ancienne appelée barbacane ou pont levis et une plus récente dominée par une horloge et un campanile.
A l?origine la barbacane était équipée d?un pont-levis qui permettait de franchir une douve. L?autre porte est surmontée d?une tour crénelée coiffée d?un superbe campanile en fer forgé.
Mais ces remparts n?ont pas été suffisants puisque La Palme fut occupée par les Espagnols en 1503 puis en 1637.
Randonnée en raquettes
Dénivelé : 900m - Durée : 7 heures - Niveau: randonneur en forme - Équipement minimum requis: vêtements chauds, raquettes cramponnées, bâtons, guêtres, gants, lunettes, crème solaire . . . et équipements spéciaux pour les autos.
Départ : 7 h 00 précises de la gare routière de Perpignan, sans arrêt café ou rendez-vous à 8 h 45 sur le parking d'Esposolla.
En cas de doute sur les conditions d'accès appelez-moi au 06 67 39 17 10 samedi pour un point météo
Repas : individuel, tiré du sac. - Assurance / participation pour les non licenciés: 3?
Ce pic discret, de par la proximité de sommets plus aériens comme la Baixouillade, la Tribuna ou le Roc Blanc, marque la fin de la ligne de crête bordant la rive gauche de la haute vallée du Galbe.
Pour l'atteindre, nous démarrerons d'Esposolla, petit village capcinois installé au coeur de cette belle vallée que nous quitterons dès les dernières maisons, pour s'orienter plein nord vers une avant crête.
A travers bois, elle nous conduira au dessus de la Solana de Vall de Galba, à une grande étendue blanche et vallonnée, ponctuée de quelques bosquets de pins.
Nous nous hisserons alors sur la dernière marche et entrerons sur le grand plateau, el Pla de Bernat, que nous traverserons sans difficulté jusqu'à son point culminant. Retour dans nos traces.
Durée : 4H 45 - Dénivelé : 300 m - Difficulté : facile à moyen
Conditions : licence annuelle 31 euros ou assurance journalière 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande?.
Départ : 9h 00 à la gare routière de Perpignan avenue du général Leclerc
L?histoire médiévale de Camelas est liée à celle de Castellnou puisque, jusqu?au? XVe s, les deux communes ne formaient qu?une seule paroisse et qu?elles auront le même seigneur jusqu?à la Révolution.
Le territoire de Cameles comptait autour de l?an Mil quatre agglomérations relativement groupées : au nord dans la plaine, Rella, avec son église dédiée à Sainte Cécile (mentionnée en 1209) dont on ne trouve plus aucune trace.
A proximité de la plaine,Vallcrosa(974) qui possède aussi une église vouée à Saint Michel. Plus au sud, Polig (982) pour lequel il n?a jamais été fait mention de la moindre église. Enfin le village de Cameles et son église Saint Fructueux.
Il faut aussi ajouter les mas de montagne qui paraissent regroupées dans la paroisse de Cubri dont l?église pourrait bien être l?actuelle chapelle de Saint Martin de la Roca.
Dès l?an 978 le village est cité dans les documents. La 1ère mention connue du château de Cameles remonte à l?an 941. C?est la 1ère fois qu?il est question d?un « castrum » dans les Aspres. L?acte de 941 est la donation faite par Ansemond et son épouse Quixol à leurs enfants et concerne les biens de Montescot, Montauriol, Llotes, Oms, Montbolo et autres situés dans les limites du « Castrum Camelas ».
Le Castrum Camelas est encore cité en 950, en 1010,1011 puis on n?entend plus parler de lui. Néanmoins une famille de Camelas continue à figurer quelque temps Bernard et Ramon de Cameles en 1132 et Adalbert de Cameles en 1139 dont le souvenir est resté présent grâce à une inscription funéraire figurant auprès de la porte de l?église.
Le village de Camelas est assis au pied d?une montagne bossue dont il tire probablement le nom ; il se termine vers le nord par un mamelon sur lequel on retrouve quelques maigres vestiges du castrum : le soubassement d?un bâtiment rectangulaire, sans gros escarpements naturels, sans fossé bref une maison forte telle qu?on le concevait à l?époque carolingienne.
La colline étant trop peu escarpée pour offrir une sécurité suffisante c?est sans doute la raison qui a poussé les vicomtes du Vallespir à choisir un autre site plus au sud pour y établir une nouvelle forteresse. Ce château neuf va donner son nom à la vicomté du Vallespir nouvellement crée (990) dont il sera le siège, Castellnou.
Suivre les traces des seigneurs de Cameles revient à suivre celles des vicomtes de Castellnou. Ainsi Guillem I, fondateur de la maison des Castellnou, est dit vicomte du Vallespir en 1017 et vicomte de Castellnou en 1020. Ce Guillem fut la tige de onze autres vicomtes qui se succédèrent jusqu?en 1321.
Suivent deux siècles d?incertitudes où la vicomté change souvent de mains. Au milieu du XVIe s, après une succession d?alliances, elle échoit à la famille Llupia qui restera à la tête de la « baronnie » de Castellnou jusqu?à la Révolution.
Ancienne possession de l?abbaye bénédictine de Sainte Marie d?Arles sur Tech (1011), l?église paroissiale dédiée à Saint Fructueux a été remaniée au cours des siècles. Toutefois certaines parties remonteraient à l?époque préromane notamment au chevet.
Le portail en marbre rose de Villefranche de Conflent daterait du XIIe s d?après l?inscription funéraire gravée sur le montant droit. Les ferrures des vantaux de la porte sont sinon romanes du moins de tradition romane. La Vierge à l?Enfant exposée dans cette église provient de en fait de Saint Martin de la Roca. Elle aurait été sculptée au XIIe s.
Le bon état de conservation de cet ancien ermitage de Saint Martin de la Roca, qui tient son nom du rocher sur lequel il repose, est dû en grande partie aux restaurations faites en 1637 par le curé Honoré Ciuro avant de s?y retirer.