Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Cette dernière randonnée de l’année civile va se dérouler dans la haute vallée de l’Aude, entre Fenouillèdes et Pays de Sault.
Nous nous retrouverons dans le petit village de Belvianes, qui s’est développé au XIXe siècle suite au creusement du passage des gorges de la Pierre Lys permettant de relier la vallée de l’Aude au Roussillon en évitant le col de Saint Louis. Ce passage permettait avant tout de désenclaver Saint Martin de Lys, c’est d’ailleurs Félix Armand, curé du village au 18e siècle, qui a donc taillé patiemment, aidé de pèlerins, un sentier creusé dans la roche.
Ces gorges remarquables ont été creusées dans le calcaire par les eaux pendant des siècles, formant des parois de plus de 200m de haut. Nous pourrons les admirer au premier belvédère, dit du diable, dans la première partie de la montée initiale.
La seconde montée, plus soutenue nous permettra d’atteindre le second belvédère, dit de la Mousquière. Nous pourrons profiter d’un beau point de vue sur la vallée de l’Aude et les Corbières.
Selon la météo pour le repas nous pourrons nous abriter plus bas au joli chalet de Carach, avec son architecture originale, qui arrive à point nommé une semaine avant Noël ;-)
Le Puig de la Capsola, avant sommet du massif du Tres Estelles, est un sommet qui garde tout son mystère. En effet, nul chemin n’est référencé pour y accéder, et il a fallu bien des reconnaissances pour trouver le bon itinéraire en grande partie hors sentier. Et pourtant, il demeure encore des traces humaines, un orri par-ci, une vielle sente forestière par-là, ainsi que celles de nos amis chasseurs de montagne, qui ont tracé une partie de l’itinéraire hors sentier. Arrivés au sommet, bien dégagé, nous pourrons apprécier le chemin parcouru, en surplomb spectaculaire au dessus de la vallée de la Rotja, avec une belle vue à 360° sur le Canigou juste en face, la Cerdagne et le Capcir au loin. Bref, une belle sortie automnale en Conflent, protégée du vent qui plus est, avec en prime une chapelle et un château au charmant village de Thorrent.
Cet itinéraire nous permettra de relier deux tours de l'Albère, visibles de partout car, dès le neuvième siècle, le but premier de ces édifices était d'envoyer des signaux en vue d'assurer un réseau de surveillance pour le Roussillon et au delà.
Après la défaite de 1870, la batterie Taillefer a été ajoutée pour enrayer une éventuelle reconquête de l'Espagne par la vallée du Ravaner où se trouve le hameau du Rimbeau.
Les deux tours seront atteintes en matinée; prévoir donc du ravitaillement pour une montée de 4 h.
Pour ce dimanche automnal, nous nous retrouverons dans l’alt Emporda pour gravir El Moixer un som-
met voisin du fameux Roc de France.
Le départ sera donné de Maçanet de Cabrenys, un village qui a connu un petit essor industriel grâce
au textile, à la métallurgie et aux bouchons de liège. Aujourd’hui il ne reste qu’une usine d’embouteillage
d’eau et l’économie est plus tournée vers le tourisme.
Notre montée sera marquée par deux sites historiques. Le premier, en ruine, est le château de Cabrera
qui date du XIe siècle. Le second site plus intéressant est le sanctuaire des Salines....
Le nom d’HORTOUX, pour beaucoup de visiteurs et de passants, est resté longtemps associé aux ruines
du cortal. La tour qui se tient en retrait, quasi inaccessible dans son labyrinthe de verdure, n’était connue que de quelques initiés, de médiévistes et bien sûr des feuillantins. Une histoire de famille en quelque sorte.
Le toponyme désigne les « jardins » qui occupaient une place importante dans l’économie médiévale. Le nom de lieu Horte est répandu au Moyen Âge, l’ort étant une des composantes principales de village : on en compte pratiquement autant qu’il y a d’ostal. Pour en savoir plus il fallait, et il faut encore remonter la combe et le temps.
Les habitants de Feuilla disent « tour de la Ville » ou tout simplement « la Ville » comme le note le cadastre. Et le viticulteur ou le chasseur pour leurs activités, s’en vont malicieusement « à la Ville ».
En général cette appellation de ville, traduction du latin classique villa désigne un domaine rural, entre en composition avec de nombreux épithètes (Villeneuve, Villerouge, Villesèque…) mais l’emploi isolé du nom « Ville » de par son absence de connotation suscite sa part de mystère…