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Pot-Rando'club à Perpignan, |
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Le POT Rando est une association de randonneurs épris de nature.
Il est composé de deux sections proposant chacune un niveau de difficultés différent. Les randonnées ont lieu généralement le dimanche ou le weekend sur tous les massifs du département, dans l'Aude, l'Ariège ou en Catalogne et plus exceptionnellement dans les Pyrénées centrales et au-delà...
- 1er groupe : sorties conviviales accessibles à tous, de 4 à 5 heures de marche.
Une place importante est laissée à l'histoire locale.
Les pauses et le repas de midi (avec grillade la plupart du temps) ne sont pas négligés.
Le départ est fixé habituellement entre 8h30 et 9h00.
- 2ème groupe : Sorties plus physiques, de 5 à 8 heures de marche.
En période d'hiver, parcours en raquettes quand l'enneigement le permet.
Parfois sorties sur deux jours avec nuit en refuge, en gîte ou en bivouac. Dans ce cas, ceux qui le souhaitent peuvent généralement rejoindre le groupe le dimanche matin.
Départ vers 7h00
Chacun des sept organisateurs propose à tour de rôle une randonnée originale sortant des "sentiers battus".
La participation aux sorties implique soit l'adhésion annuelle au club incluant la licence (35 €), soit, dans un premier temps, l'assurance journalière de 3 € (Carte d'initiative Populaire).
Sauf exception, le rassemblement pour le départ a lieu à la piscine du Moulin à Vent. Il est possible de covoiturer.
S'il le souhaite, chaque adhérent ou visiteur reçoit par courriel le programme de la prochaine sortie, avec l’indication de son degré de difficulté, du temps de marche, du dénivelé...
Pour une première participation, il est souhaitable de contacter l'organisateur de la sortie...
Pour cette sortie raquettes, le magnifique site des Bouillouses sera notre terrain de jeu. Une zone connue, fréquentée, mais toujours à redécouvrir avec le même plaisir… Surtout en hiver, lorsque la neige embellit le paysage, comme si la nature jouissait d’une jeunesse éternellement renouvelée. Et nous lui emboîterons le pas, à la recherche de notre second souffle, d’une énergie que nous insuffle la beauté des lieux : le blanc manteau recouvrant le sol, les roches saupoudrées, les arbres enguirlandés…
Du Pla des Avellans vers l’étang d’Aude en frôlant le Roc del Felip, atteindre le Corrals dels Llaret, rejoindre la cabane de La Balmeta, longer la Serra Dels Alarbs jusqu’au sommet tellement attendu.
L’histoire de l’ermitage de Notre Dame du Château, situé au dessus du village de Sorède, est liée au sort réservé au château d’Ultrera qui couronne le Puig Alt.
A l’origine, il s’appelait Castrum Vulturarium, c à d château du vautour, puis Castrum Vultararia et enfin Castell d’Ultrera. Simple fort défendant la vallée de la Pave, sa construction serait antérieure au VIIe siècle puisqu’il en était déjà fait mention sous la domination wisigothique du roi Wamba. Il fut doté d’une chapelle au début du XIIe s dédiée à la Vierge Marie « Maria de Deu ».......
Avec l’hiver revient le temps des visites des petits coins de montagne, sauvages, et accueillants. S’ils sont préservés, c’est aussi en raison de la rudesse de leur climat, dont nous avons eu à subir les conséquences, mais qui autorise les raquettes à des altitudes basses. Pour changer, c’est le Pic de Serembarre qui sera notre objectif, mais il a aussi tous les atouts qui garantissent une belle randonnée, avec des paysages et un relief variés, ainsi que de larges crêtes dégagées. La veillée, au gîte de Comus, haut lieu des Pyrénées audoises, appréciés des amoureux de l’authenticité, sera l’occasion de passer une bonne soirée au cœur du Pays de Sault.
Il semble que la voie vraisemblablement romaine qui assurait la liaison entre la plaine et le Conflent ait joué un rôle important dans l’implantation de noyaux d’habitation. Bernard Alart précise qu’aux IXe et Xe siècles, la route est appelée « strata francisca », puis strata conflentana au XIe s, et au XIIe s « strata » ou encore « via regia » ou « cami real ».Cette route paraît avoir été abandonnée dès la fin du XIIIe s ; le cadastre actuel a cependant conservé le souvenir sous le nom de « cami de l’Estrada ». C’est auprès de cette route que fut construit le « castrum de Tarraça » sans doute une de ces tours rudimentaires qui se sont élevés un peu partout à l’époque carolingienne : vers 864 il est question d’une vigne ayant pour confronts la « strata » et le « castro Tarraça ».
Ce toponyme a subsisté jusqu’au XVIIe s mais son castrum n’apparaît plus dans les actes si ce n’est la Tour dit de Rigarda, mentionnée en 1349 qui l’a remplacé et qui a laissé son nom (le Camp de la Torre) à la partie supérieure de la colline ouest contre laquelle le village actuel est adossé...
Le sentier des cabanes que nous allons emprunter vous fera découvrir un aspect méconnu du paysage et du passé conflentois. Car les cabanes de Catllar (Catllà) ne sont pas des orris -abris traditionnels des bergers catalans- mais des cabanes de vignerons destinées à les protéger de l’orage.Les « Amics de Catllà » ont magnifiquement restauré ces vestiges, témoins d’une architecture rurale qui a généré aux XVIIIe et XIXe siècles des bâtisseurs spécialisés.
L’histoire écrite de Catllà remonte au Xe siècle. C’est à partir de 948 qu’il est fait mention d’une donation par un certain Bernat à l’abbaye de Cuixà, de l’église St André de la « villa de Catllà » avec sa « cella ». Cette cella dont il est question serait l’église Sainte Marie de Riquer, ce terme évoquant un bâtiment monastique. Cette possession de Cuixà de la « villa de Catllà » avec St André et Ste Marie est confirmée en 968 par un privilège du pape Jean XIII et le demeurera jusqu’à la Révolution...