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Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Durant cette période entre-deux saisons, les environs de Mantet offrent toujours de belles opportunités de randonnées. Celle-ci va nous permettre de découvrir des vestiges de la vie pastorale en remontant la sauvage vallée du Callau, d’abord encaissée puis qui s’élargit doucement. En sortant de la vallée, après un bel orri encore utilisé par le berger, nous changerons de cap en suivant une ancienne sente. Nous la laisserons pour grimper hors sentier mais sans difficulté vers les Rocs Blancs, les biens nommés. Par ces vallées peu fréquentées, nous aurons peut-être la chance de voir des isards, nombreux dans la zone et d’entendre siffler les dernières marmottes, avant que les rigueurs hivernales n’arrivent. Le retour se fera par le chemin du berger, en passant par les collets verds, puis par la vallée de l’Alemany.
La première mention historique et origine du nom de Saint Martin apparaît à la fin du XIIIe siècle sous la forme Sant Marti d’Endalens. Endalens (aujourd’hui En Dallen) est le nom du plateau cultivé de vignes situé à l’ouest du village. Le village est encore appelé Saint Martin Dindalens sur la carte de Cassini (XVIIIes). Au XIVe siècle, Taïchac (Taissac en 1371,Taxac en 1395) était un petit village. Il possédait même son église. Le château, avec sa tour quadrangulaire, a vraisemblablement été construit à cette époque. Une charte de 1596 nous renseigne sur la famille qui teint la seigneurie, la famille du Vivier. Du château et de son village annexe, cédés aux habitants de Saint Martin vers la fin du XIXe siècle et utilisés jusqu’à la moitié du XXe siècle comme locaux agricoles, il ne reste que des ruines. Aujourd’hui sur les coteaux de cette ancienne seigneurie s’étend le vignoble réputé de Saint Martin.
Point de rencontre entre les plaques tectoniques afro-ibérique et européenne, le territoire de Saint Martin de Fenouillet offre de nombreuses curiosités géologiques, naturelles et paysagères. Nos pas nous amèneront à travers les vignes, la garrigue parfumée et la forêt méditerranéenne typique jusqu’aux falaises surplombant la vallée de l’Agly et le synclinal de St Paul de Fenouillet.....
Cette randonnée s’effectuera sur deux jours. Un hébergement en demi-pension est prévu au refuge de Bassiès idéalement situé au creux de la vallée et dominant le chapelet d’étangs éponymes qui nous accompagneront dès notre première journée.
Du parking de Massada nous emprunterons la route sur 200m jusqu’au virage en épingle où débute le sentier. Dans un premier temps il s’élève doucement avant de grimper plus franchement par des lacets serrés jusqu’au sortir de la forêt où la vue s’ouvre alors sur le vallon de Bassiès.
Arrivés à la passerelle monumentale bâtie de pierres, il ne nous restera plus qu’une heure de marche environ pour atteindre le refuge par un chemin très agréable longeant les étangs.
Dimanche l’itinéraire en circuit empruntera le creux du vallon jusqu’à l’orri de l’Escale avant de s’élever jusqu’aux étangs des Lavants, sertis dans un superbe environnement minéral. Par un cheminement à flanc, nous rejoindrons alors le sentier arrivant du Pic des Fouziès que nous longerons vers le sud pour atteindre notre objectif. Après la pause repas nous quitterons ce formidable belvédère face au massif du Montcalm par la crête filant vers le nord jusqu’au Port de Bassiès d’où nous descendrons directement sur le refuge. Après y avoir récupéré quelques effets, notre retour aux voitures se fera tranquillement par le sentier emprunté la veille.
Avant que les derniers feux de l’été ne se terminent, la randonnée proposée va nous faire visiter la vallée de Planès. Contrairement aux autres vallées environnantes, généralement ouvertes par un col frontalier, le fond de vallée est fermé par le cirque de la Conca, entouré de barres impressionnantes telles celles du Malaza et dominé par la Tour d’Eyne. Cette situation lui donne son caractère sauvage et préservé. Elle est aussi caractérisée par une flore riche, en partie endémique, partagée en différents étages, de la forêt à la moraine glacière, en passant par les prairies d’altitude, et même du génépi, peu fréquent dans nos contrées. Avec un peu de chance, nous pourrons aussi croiser des troupeaux d’isards, présents dans la zone. De plus, la fin de vallée qui semble infranchissable nous révélera une surprise, car il existe une petite sente réservée aux initiés qui nous permettra d’accéder au Serrat de les Fonts puis au Cambre d’Ase, le long d’une crête perchée à plus de 2700 m d’altitude… privilège de nos belles Pyrénées catalanes. Le départ se fera de Saint-Pierre dels Forcats, ce qui raccourcira la randonnée, au parcours déjà bien rempli.
Sorède. Au pied du majestueux Pic Neulos
On l’appelle aussi « la perle des Albères » autant pour ses richesses patrimoniales que pour l’exceptionnel cadre de vie qu’elle offre à ses résidents.
La première mention de Sureda, qui doit son nom aux forêts de chêne-liège qui l’entouraient-« siureda » en catalan-date de l’an 898. Le 9 octobre, l’église d’Elna et son évêque Riculfe reçoivent en donation du dit Guatafonsus et son épouse Narbona deux vignes sises au lieu de Sureda « in locum Sunvereta » et une autre à « Zacindecxi », qu’on écrira aussi « Elchindexi » en 944 un nom étrange qui pourrait être d’origine arabe et dont on ignore le lieu géographique. Pendant longtemps, la graphie du nom varie et on trouve Suvereta, Suvere, Sureta, Siureda et enfin Sureda (1188) qui sera plus tard francisé en Sorède.
Dominant le village, le château d’Ultrera, d’origine romaine mais reconstruit par les Wisigoths au VIe siècle dresse sa silhouette sur un éperon rocheux et aride. Il faisait partie d’un ensemble de fortifications surveillant un passage naturel entre le Roussillon et la Catalogne. Les seigneurs de Sureda et d’Ultrera y séjournèrent jusqu’au moment où un « castell » fut élevé au village.
L’église paroissiale, jouxtant le nouveau château et mentionnée dans un acte en 1051 est dédiée à St-Assiscle et Ste-Victoire. Elle a cependant été reconstruite vers le XIVe siècle puis en 1733.
L’architecture du clocher-mur n’étant pas prévue pour accueillir une horloge, jugée indispensable par la population, la municipalité de 1879 a fait construire à ses côtés une tour-horloge en briques rouges.......