Venez nous rejoindre pour randonner en toutes saisons dans nos belles Pyrénées (Pyrénées-Orientales, Aude, Ariège, Catalogne...)
Deux niveaux sont proposés :
Cette sortie raquettes nous a conduit au pic de l’Home Mort en partant de Planés
Pour les présents et ils s’en souviennent, le 13 janvier 2013, nous avons gravi le Pic de l’Orri de Planès par la crête sur la gauche de la vallée, dans un froid vif qu’un feu convivial à l’orée de la forêt a permis d’atténuer.
Ce dimanche afin de ne contrarier personne, nous avons pris la crête de droite, par une tire, là aussi forestière et qui nous a forcément amené au sommet.
Durée : 5 h 00
Dénivelé : 250 m
Difficulté : facile à moyen
Conditions : licence 35 euros ou assurance journalière 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 30 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan
Un peu d’histoire…
L’actuel étang de Bages-Sigean est le résultat de transformations naturelles et artificielles qui ont modifié la côte languedocienne au cours des siècles et qui se poursuivent toujours.
Quelques millénaires en arrière, ce littoral était très différent de celui que l’on voit maintenant : la mer pénétrait profondément dans l’actuelle plage de Narbonne formant une sorte de golfe, en partie fermée par les Iles de la Clapes, de Sainte Lucie et de Saint Martin.
D’une superficie de 20 000 ha, bien protégé des tempêtes, communiquant avec la Méditerranée par une série de larges passes, ce golfe constituait un idéal abri naturel dont les navigateurs surent profiter. Ce lieu était le théâtre d’un important commerce maritime lié au port de Narbonne, un des plus fréquentés de la Méditerranée occidentale.
Durant les périodes préromaine et romaine, les gros vaisseaux et galères s’arrêtaient aux débarcadères entourant le golfe antique (l’île de St Lucie, de l’Aude, Port la Nautique et Port Mahon). La marchandise était alors transbordée sur des barques à fond plat qui remontaient vers le port de Narbonne.
Le fleuve Atax (l’Aude) se jetait au N-O de ce golfe : Les importantes alluvions charriées firent reculer et comblèrent la partie Nord du Golfe. Les eaux, en se retirant, laissèrent de petits étangs, des marécages. Le cordon littoral ferma presque complètement le golfe ne laissant que de petits graus.
Lorsqu’au Moyen-âge, l’Aude changea son cours inférieur et déplaça son embouchure plus au Nord, l’apport d’alluvions diminua, les transformations et le comblement ralentirent. Le golfe a été séparé en 2 étangs, celui de Bages-Sigean et celui de Campignol l’Ayrolle, par la langue de terre de l’Ardillon empruntée de nos jours par 2 voies de chemin de fer et par le canal de la Robine (ancien lit de l’Aude).
Occupant aujourd’hui une superficie de 5500 ha, l’étang de Bages-Sigean communique avec la mer par le grau de Port la Nouvelle. La plupart des îles de l’ancien Golfe sont maintenant rattachées aux rivages hormis les îles du Soulier et de la Planasse. Sites protégés, les îles de la Planasse, de l’Aude et de Ste Lucie appartiennent toutes au Conservatoire du Littoral et contribuent à la richesse écologique de cet ensemble naturel. L’étang est un milieu très productif où se développent une faune et une flore spécifique au milieu saumâtre.
Dans la partie peu profonde, des salines ont été exploitées depuis la plus haute antiquité. Seuls sont encore en activité les salins de la Palme, de Gruissan et de Port la Nouvelle.
La puissance économique et la position géographique de ce carrefour stratégique décidèrent les Romains à y fonder la première colonie en Gaule : la colonia Narbo Martius et à en faire la capitale de la province conquise, la Transalpine.
C’’est sur ces lieux chargés d’histoire, autour du golfe antique, que le P.O.T. vous y invite.
Pendant que les bourrasques glacées (-11°) courraient samedi soir dans les rues de Mantet, nous passions une soirée bien agréable dans le confortable gîte La Cavale. Le froid encore plus mordant du petit matin et le vent toujours présent sur les crêtes nous ont aidés à utiliser le plan B. Rejoints par notre amie Cotlliurenca à l'heure du départ, nous avons choisi un itinéraire versant sud, à l'abri et bien enneigé. Après la deuxième passerelle sur le Ressec nous nous sommes engouffrés dans la forêt d'Espantellops. Arrivés sur une ante-cime de la Baga de la Portella nous avons basculé sur L'Alemany. Après moultes glissades ludiques (sur les raquettes pour les uns et sur les fesses pour les uns et les autres) nous sommes alors arrivés au refuge pour y trouver stratégiquement l'abri le temps de la pause repas. Ce n'est qu'après un long moment agréable passé près de la flamme crépitante que nous nous résignions à reprendre le GR en direction du village. Là, entre un grand bol de chocolat brûlant et quelques notes de piano, nous avons fait le bilan (qui ne pouvait être que positif) et nous nous sommes donnés rendez-vous pour la prochaine...
Le dimanche 17 février 2013, Randonnée à Saint Michel de Cuixà le Salver
Durée : 5 h 00 - Dénivelé : 620 m - Difficulté : facile à moyen
Conditions : licence 35 euros ou assurance journalière de 3 euros
Repas : grillade : apporter apéro, vin, eau, viande…
Départ : 8 h 45 au parking de la piscine du Moulin à Vent à Perpignan
La rando a démarré avec quelques flocons depuis le refuge des Conques, blotti au pied de la réserve naturelle de Prats de Mollo-La Preste. Dès le Coll Baix rapidement atteint, nous dominions la haute vallée du Tech formant un cirque barré par l’imposante crête séparant le Roc Colom du Costabonne. Par le Pla de les Eugues et en même temps que le soleil, nous avons atteint les Esquerdes de Rotja, telles les vertèbres pétrifiées d’un Titan figé là pour l’éternité. Elles nous ont guidé vers la Portella de Rotjà où la cabane métallique nous a offert l'abri pour la pause méridienne la bien nommée, car curiosité géographique, nous étions en ce lieu précis sur le méridien de Paris.
Retour sur nos traces du matin.